Mois : avril 2018

Il nous faut remettre le monde humain en ordre.

Depuis sa conception, de part sa grande vulnérabilité, le petit d’homme sait que son devenir dépend de son environnement familial et social, et il apprend la compassion, la solidarité. Dans la nature, ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles, des végétaux aux animaux, sont ceux qui s’entraident. Dans les entreprises c’est la coopération qui produit le plus d’efficacité dans le travail, on commence même à parler du caractère contre productif de la compétition. Hors notre monde s’enfonce toujours plus dans les rapports marchands de la concurrence « libre et non faussée ». La sauvagerie managériale qui en découle est sans précédent et produit des ravages en chaîne, à tous les échelons de notre vie en société. Un monde brutal, violent, injuste, dont nous ne voulons pas. On parle également depuis peu, du désengagement de la classe la plus riche de la société installée dans les hyper centres des villes les plus riches et qui n’ont plus de lien avec le reste de la population. Cette sécession remet en question la notion même de notre République « une et indivisible », qui unit les citoyens dans un même engagement à faire ensemble société au travers de cette notion d’intérêt général, de bien commun.

Mais les lignes bougent! On voit un peu partout, se manifester des mobilisations qui relèvent du sens de l’intérêt général, au travers parfois de rencontres improbables. A l’exemple des personnes la ZAD de Notre Dame des Landes avec les habitants d’Aulnay sous Bois qui se sont mobilisés pour sauver « le Galion », promis à la destruction. Un bâtiment considéré comme le « poumon » du quartier, avec sa galerie marchande et tout son réseau associatif. Aulnay a pu compter sur le soutien de militants de Notre Dame des Landes. L’urgence écologique qui a rejoint l’urgence sociale. Les lignes bougent parce que dans ce climat politique et social exacerbé, on cerne mieux ce qui est en jeu depuis des décennies et ses conséquences dévastatrices. La déconstruction méthodique des conquêtes sociales, qui ont assurées des protections pour tous, pour la dignité de tous, avec une égalité de traitement. La dissolution de l’état de droit qui met en danger la majorité de la population. Nous subissons une attaque sur le centre même de notre organisation sociale. Attaque contre l’ensemble des service publiques et de tout ce qui fait lien dans notre pays. Le service public étant la seule richesse de ceux qui n’en n’ont pas.

Les clivages dans la société deviennent évidents. On peut aujourd’hui identifier une continuité entre ce qu’on observe dans les banlieues et ce qui se développe dans la société toute entière. Les problèmes spectaculaires des banlieues semblent se diffuser et se généraliser à une plus large partie de la société. Il se profile un devenir commun, une identité commune. Seulement, dans les différentes luttes, il persiste de la fragmentation et de la dispersion. Comment construire des passerelles entre les situations les plus intolérables des habitants des quartiers les plus populaires et ce que subit le reste de la population, pour aboutir à une dimension universelle des problèmes sociaux? Comment mettre ainsi en évidence les souffrances silencieuses de millions d’hommes et de femmes qui subissent au quotidien les violences sociales les plus destructrices ? Qu’il s’agisse de l’enfermement sur un territoire, de l’absence de perspectives, de la misère qui s’accentue. Eh puis surtout, de n’avoir aucune place pour contribuer à la construction de la société, de ne pas compter, de ne pas être considéré comme membre de la communauté française.

Le danger est bien de maintenir une fracture avec les quartiers populaires, et tous ceux qu’on ne voient et qu’on n’entend plus. Il est impossible de construire un avenir plus juste et plus humain, si nous oublions ceux qui sont le plus à la marge et le plus en difficulté. Il nous faut apprendre à faire société tous ensemble, inventer des formes de solidarités et de luttes réelles pour améliorer les conditions de vie de tous, développer l’entraide.

La réponse qu’apportent les acteurs de la pédagogie sociale c’est de prendre le parti d’être présents, dans la durée, à la périphérie des villes et d’observer, d’écouter en s’impliquant. A la manière décrite par Paolo Freire où la pensée est guidée par la pratique. La pratique d’une réalité de terrain dans laquelle on a choisi de s’engager. Ce parti pris est politique. Nous voulons construire une société inclusive qui considère chacun comme partie prenante dans nos affaires sociales et source d’enrichissement pour la collectivité.

Pourquoi écouter parait-il si déterminant pour transformer les choses? Une écoute, qui donne la parole aux populations les plus à la marge, qui sont exclues de l’espace public et nombreuses à être enfermées dans le silence. Ecouter, c’est permettre aux gens de parler d’eux mêmes. Ecouter une histoire de vie, la douleur, les freins, les impasses. Ecouter et s’émouvoir ensemble. Ces émotions qui permettent de ressentir ce qui se passe en l’autre, sa honte d’une vie empêchée, son sentiment d’impuissance, et de reconnaitre qu’il est toujours debout!

Oser rejoindre l’autre dans cette détresse de ne pas pouvoir se réaliser au plein de sa puissance, c’est nous rejoindre nous même dans notre incapacité à nous réaliser pleinement, en acceptant l’inacceptable, en subissant la domination. Le chemin le plus juste pour reconstruire ce qui nous est commun, et retrouver notre puissance pour agir ensemble, c’est la rencontre, l’écoute, la reconnaissance de ce qui nous lie. On retrouve alors le sens de ce qui est offert: un temps de présence, un espace de rencontre collective qui rend possible autre chose, pour chacun d’entre nous, pour nous tous. Nous retrouvons les bases de notre humanité commune, des centres d’intérêts, des préoccupations communes, des envies! Et ce que nous voulons surtout, c’est offrir à tous les enfants, un avenir digne de ce nom. Que chacun puisse choisir comment il souhaite construire sa vie, choisir une formation, un métier qui lui plaise vraiment, avoir un revenu suffisant pour vivre bien. Cette bataille là, nous pouvons là mener tous ensemble!

L’observation, l’écoute permettent de comprendre la bonne manière de pouvoir s’engager ensemble dans des actions qui font sens pour tout le monde. Par exemple, à Terrain d’Entente nous organisons régulièrement des sorties au hammam. « Le hammam, on le reporte tout le temps ». Il y a des choses plus vitales à tenir pour essayer de construire un quotidien acceptable. Aller au hammam, une préoccupation qui n’a rien de politique ? Et pourtant…. Aller au hammam, prendre ce temps là pour soi et avec les autres , pour prendre soin de soi et des autres , pour se rappeler qu’on a de la valeur et que chacun-e- en a. Une petite exception dans le quotidien, un petit changement, un peu d’énergie retrouvée, et le regard qui change sur soi même, change sur ce qui nous entoure, change sur ce que nous ressentons comme possible. Nous retrouvons le sens, l’envie et l’énergie de construire avec d’autres. Nous comprenons ensemble ce qui est inacceptable et nous retrouvons les moyens de nous organiser pour transformer ce quotidien.

Ecouter… et aussi observer. Paolo Freire rappelle que ce qui reste essentielle pour sortir de la domination, et construire des relations qui soient émancipatrices, c’est de savoir observer et s’imprégner de ce qui nous entoure. Une observation où on prend le risque de se laisser déstabiliser par ce qui se manifeste et ce qui se dit. Une observation où on prend le risque d’interroger la validité de ce qui est pressenti et considéré comme normal, acceptable par le sens commun. Parfois nous sommes face à des comportements, des paroles qui bousculent nos repères et nous déstabilisent. Des comportements face auxquels on n’a parfois aucune réponse. Des comportements que nos schémas habituels de pensée ne nous permettent pas de comprendre. On ne sait pas, on doute, on se trompe. Et c’est dans cette incertitude que notre regard se transforme et nous permet de voir autrement. Cette humilité permet de construire un rapport d’égalité avec les habitants. Nous apprenons d’eux, nous apprenons ensemble.

On peut voir alors que les quartiers ne sont pas un désert politique dominé par l’apathie et le consumérisme. La mobilisation ne passe pas par les cadres conventionnels, mais la demande de justice et d’égalité est bien réelle, l’entraide se construit au quotidien, discrètement, et nous rappelle les valeurs universelles de la république Cette observation permet un retour sur soi, sur ce que j’estime être juste, acceptable, repose les problèmes de fond, sur ce qu’on s’autorise à dire, à faire, à être, nous ramène à des valeurs universelles, essentielles.

Alors d’autres espace de libertés s’ouvrent. Il peut s’envisager avec les autres des actes que l’on peut poser avec force et détermination. On s’autorise des initiatives basées sur l’entraide et la coopération, pour reprendre en main notre quotidien et notre avenir. Les exemples sont nombreux de tous ceux qui ont su élaborer de nouvelles formes d’organisation collective, démontrer qu’il est possible de vivre autrement. Des passerelles fiables et durables se construisent entre nous tous, pour rejoindre la dimension universelle de nos problèmes de société et y inventer des réponse à la hauteur des enjeux.

Cet avenir à construire est possible, si nous savons l’inventer tous ensemble, si nous savons nous appuyer sur les ressources immenses de tous ceux qui restent aujourd’hui invisibles.

Josiane GUNTHER LE 16 Avril 2018

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Tournois de foot en hommage à Yassine

Nous avions prévu, durant un conseil, d’organiser pendant les vacances de printemps, un tournois de foot qui rassemblait les filles, les garçons, les enfants de tout âge. Le multi âge, c’est notre marque de fabrique et nous nous en félicitons. L’occasion pour les plus grands de prendre soin des plus petits, et pour les plus petits, de se dépasser.

Plusieurs enfants étaient volontaires pour organiser ce tournois.

Et nous avons appris la mort brutale de Yassine.

Yassine est mort assassiné. Il avait 20 ans, c’était un enfant du quartier. Plusieurs familles ont souhaité qu’on manifeste notre soutien à sa famille.

Ce tournois en hommage à Yassine, était une façon pour nous de dire que nous ne voulons plus de cette sauvagerie. Nous voulons offrir à nos enfants un avenir digne de ce nom. Que chacun puisse choisir comment il souhaite construire sa vie.

La violence, elle est partout. La violence pour nos jeunes, c’est de ne pas pouvoir choisir une formation, un métier qui lui plaise vraiment, de ne pas avoir un revenu suffisant pour vivre bien. Nous voulons nous battre ensemble pour ça.

Pour Yassine, nous étions près de 200 ce samedi 14 Avril, à nous recueillir pour soutenir sa famille et partager sa peine.

De nombreuses équipes se sont constituées pour participer à ce tournois. Une manière pour les enfants et pour les jeunes de pouvoir manifester leur soutien en offrant cet après midi. Ceux qui ne participaient pas au tournois ont réalisé une belle fresque qu’on a pu offrir à la famille de Yassine. Plusieurs mères avaient réalisé des gâteaux que nous avons partagé avec sa famille qui était nombreuse à nous rejoindre.

Nous avons pu tous ensemble, partager un temps de silence d’une bouleversante intensité. Pendant quelques minutes, le temps s’est arrêté, pour Yassine.

Yassine nous a rassemblé et nous a donné de vivre un profond moment d’humanité.

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Sortir de la marchandisation et redonner du sens aux vacances pour tous.

Terrain d’entente, Inter Cosmos, Les moyens du Bord, des membres de l’accueil paysan, de JPA, de la France insoumise, ont initiés des rencontres pour discuter de la question des départs en vacances pour tous, avec comme préalable que les gens concernés puissent participer à cette construction. De plus en plus de familles ne partent pas en vacance.

Nous faisons ensemble d’autres constats.

Au milieu de difficultés de plus en plus importantes, les familles populaires produisent un énorme travail quotidien pour tenir, pour faire vivre ou survivre la famille, élever les enfants, pour éviter plus de dégradation de la vie sociale du quartier. Sans ce travail, le tissus social serait bien plus dégradé. Mais ce travail est nié et les familles sont ainsi dépossédées de leur moyens de vivre.

La négation de ce que produisent les familles, est une inacceptable violence sociale. Nous souhaitons nous engager dans un combat pour une réappropriation, et non quémander des aides. Agir ensemble pour obtenir la reconnaissance de ce travail des familles.

Pour aider à cette réappropriation nous voulons construire des solidarités et faire évoluer l’action sociale, avec comme préalable que les gens concernés puissent participer à cette construction.

Les actions à l’échelle d’un quartier ne permettent pas de construire des solutions qui transforment cette réalité. Les structures, les collectifs, par leur isolement, touchent des limites pour agir et transformer les choses. Il est nécessaire de sortir des approches micro locales pour penser et articuler le diagnostic  et les actions à l’échelle de la ville, où des décisions politiques peuvent se prendre.

Décider de travailler au départ en vacances est un moyen d’agir. De plus en plus de familles ne partent pas en vacances. Il se développe pour beaucoup un sentiment d’enfermement sur le quartier générateur de tensions. L’ennui prend toute la place, certains enfants n’arrivent plus à remobiliser leurs envies quand on leur propose des temps de jeu.

Cette question d’impossibilité de départ en vacances vient faire écho à tout ce qui est inégalitaire dans notre société, où de plus en plus de personnes sont condamnées à ne plus pouvoir envisager l’avenir.

Les expériences de départ à la campagne, durant l’été, permettent d’en mesurer l’impact pour les familles concernées. Elles parlent de sentiment de liberté, de sécurité, de ressourcement. Elles parlent de l’intérêt de découvrir d’autres façons de vivre qui remobilise l’énergie pour reprendre le combat quotidien.

Il nous faut défendre des vacances qui ont du sens. Partir, c’est l’occasion de rencontrer d’autres personnes, de découvrir d’autres façon de vivre et de comprendre la réalité. Dans cette société qui se segmente, le temps des vacances peut être l’occasion de construire d’autres relations humaines. Cette aspiration concerne de plus en plus de monde, au delà des familles des milieux populaires.

Il nous faut développer des opportunité de rencontre avec tous. De façon à sortir de l’enfermement qui distille de la peur, des préjugés. Sortir de l’idéologie de séparation qui provoque toujours plus de discrimination.

Il nous faut retrouver une dynamique d’éducation populaire où nous prenons ensemble, en main, des réalités qui nous concernent tous: envisager des vacances en terme d’ouverture, d’échanges, de manière à reconstruire le tissu social, des liens d’entraide.

Ceci va permettre de considérer les choses dans leur ensemble, sur tous les axes. On va aborder les questions de l’environnement, de l’alimentation, du respect de la terre et des populations. Ces deux questions sont liées, l’environnement et les inégalités sociales.

Dans les années 70, des colos se sont ouvertes grâce à la participation active des parents, qui assuraient notamment les repas, qui étaient impliqués, partie prenante dans le projet.

4 Millions d’enfants, de toutes les origines sociales partaient en colos, dans cette perspective d’échange, de rencontre, et de formation citoyenne. Les lieux de brassage social c’étaient les colos.

Aujourd’hui, les départs en vacances des enfants répondent à une logique commerciale. La question n’est plus sur l’intérêt des départs en vacances pour tous mais sur la rentabilité des centres. En 2016, 800 000 enfants seulement sont partis dans des centres où les activités sélectionnées concernent essentiellement les enfants de milieux argentés.

L’évolution se poursuit. Une circulaire européenne va être transcrite dans la législation française. Elle fait passer les colonies et centres de vacance dans la catégorie tourisme. Cela va notamment les obliger à provisionner l’argent nécessaire au rapatriement des personnes en cas de nécessité.

A terme, ce sont les grosses organisations qui vont tenir tout l’espace. A l’exemple de l’UNAT; Union Nationale du Tourisme qui va devenir le donneur d’ordre.

La logique du tourisme, pour protéger les marchés et faire des profits, a permis d’imposer des normes de plus en plus contraignantes, qui rendent désormais impossible d’accueillir dans les petites structures.

Qui se préoccupe des conséquences de la fermeture des lieux? Entre 1995 et 2005 la moitié des lieux ont fermé. Aujourd’hui soit on bascule dans la logique du tourisme commercial soit on repose la question du pourquoi des vacances: partir pour se ressourcer et construire des relations humaines, créer des solidarités.

Il faut sortir de la relation marchande, de la prestation de service qui concerne de moins en moins de familles et de structures. Il semble d’ailleurs que les journées toutes programmées, toutes pensées, des centres de vacances actuels, ne soient plus du goût des enfants. Les FRANCAS, ont interpellés récemment le mouvement de la pédagogie Freinet pour transmettre dans les formations BAFA d’autres manières d’animer. La volonté est de proposer une présence adulte aux enfants de façon à ce qu’ils fassent eux même leur programme,gèrent eux même leur temps de vacances, et apprennent en réalisant des choses ancrées dans la vie concrète. Ce qui est essentiel dans la vie des enfants. Nous devons reconstruire cet espace pour tous.

L’accueil paysan, qui développe un accueil pédagogique et social, est une ressource pour organiser les départs en vacances. Ceux qui vivent en ville aspirent à un espace de nature. On peut se rencontrer pour construire quelque chose. Depuis cette année, la CAF a pris le parti de labelliser les accueils paysans qui en font la demande, ce qui ouvre pour les familles, aux bons VACAF.

Des espaces existent déjà: la Ferme des fromentaux à Retournac. D’autres se développent: l’habitat léger, les yourtes… où on peut proposer des vacances sur des bases minimales avec les normes scouts. L’association Inter cosmos à Champoly propose de mettre un grand domaine à disposition des associations adhérentes, de manière à rendre cet espace accessible et à disposition de tous. Un autre lieu de vacances au lieu dit Le Foin chez un paysan, peut être envisageable rapidement.

L’objectif est de remettre en cause l’ensemble de la règlementation, et penser le problème politique: comment on organise une réappropriation des vacances par les gens eux mêmes, qui ne soit pas du tourisme, en les construisant collectivement? Comment on sort du rapport prestataires/clients? Nous devons inventer un modèle où la responsabilité appartient aux gens eux mêmes et pas à ceux qui les hébergent…

L’argent publique doit être utiliser à des choses qui correspondent à l’intérêt général, à la cohésion sociale. Mais l’argent publique se raréfie. Il devient de plus en plus difficile d’accès et est attribué sur des critères très sélectifs. Il y a une bataille de réappropriation de ces subventions. Et aussi pour se redonner du pouvoir, nous devons envisager d’organiser le droit aux vacances par une caisse collective, une cotisation où chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.

Forts de nos expériences de vacances à la Ferme des fromentaux, on peut déjà décliner un invariant: La communauté éducative qui assure une présence adulte auprès des enfants, pendant le temps des vacances est importante pour que les parents puissent avoir du temps préservé entre adultes. Il y a eu ainsi des échanges très riches autour de la cuisine, entre les habitants de la ferme des fromentaux et les familles accueillies. Ce qui a facilité la rencontre et la compréhension des réalités de vie de chacun.

D’autres axes se profilent déjà:

La question des repas se pose aussi dans la ville par exemple pour les enfants qui vont à l’école ou bien pour les anciens. Nous avons évoqué l’idée de trouver un bout de terrain pour cultiver des légumes qui pourraient ensuite venir alimenter en produits la cuisine d’une cantine solidaire-populaire.

Dans la perspective de notre partenariat avec l’accueil paysan, on peut envisager que les paysans qui produisent la nourriture nous permettre de pouvoir fabriquer des repas.

Nous avons solliciter le master alter ville, pour une étude universitaire sur la possibilité d’envisager des vacances qui s’émancipent de ces normes pesantes imposées. Un travail de recherche est envisageable dès l’année scolaire 2018/2019.

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Sortie piscine Samedi 17 mars

La sortie piscine s’est organisée suite à la demande d’un enfant en particulier. En effet, l’association Terrain d’entente tente de répondre aux besoins et aux envies des enfants. Il nous paraît essentiel de prendre en compte les centres d’intérêts des enfants afin de les rendre davantage acteurs dans leurs propres initiatives. La sortie piscine a concerné trois garçons entre 8 et 10 ans accompagnés par deux adultes de l’association ; ce qui nous a permis de passer un moment privilégié tous ensemble. Nous avons joué à différents jeux (courses, sauts, jeux de ballon…) ce qui nous a permis d’entrer dans la coopération en partageant un moment de plaisir. Cette activité piscine a également permis aux enfants de passer un moment en dehors de leur quartier, être ailleurs et rencontrer d’autres personnes semble être important pour eux. Nous avons passé un agréable moment. La bonne humeur, le partage, le plaisir ainsi que la compétition étaient au rendez-vous.

« J’ai adoré sauter du plongeoir et jouer au ballon tous ensemble.» Yassin, 8 ans

« A la piscine, j’ai fais des roulades avant dans l’eau. » Zakaria, 8ans

« J’ai trop aimé sauter du plongeoir et aller dans la grande piscine. » Mohamed, 10 ans

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